Le rat est un rongeur relativement fragile et qui développe facilement des pathologies, en particulier en vieillissant.
Soins réguliers:
Le rat ne nécessite pas de vaccins ou de soins d’entretien. Néanmoins en raison de ses fragilités il est conseillé de le peser régulièrement afin de s’alerter en cas de perte de poids qui pourrait être significative d’un problème sous jacent.
Problèmes de santé courants
Les pathologies respiratoires : Elles sont nombreuses chez le rat et nécessitent une prise en charge vétérinaire rapide pour maximiser les chances de régler le souci. Elles commencent bien souvent par des écoulements nasaux et/ou des éternuements et des bruits respiratoires peuvent s’entendre. Sans traitement, la pathologie restera chronique. Votre vétérinaire mettra en place un traitement qui pourra inclure des antibiotiques, des anti-inflammatoires ainsi que des nébulisations ou des inhalations.
La mycoplasmose est une des pathologies respiratoires courante chez le rat. Il s’agit d’une maladie pulmonaire chronique causée par une bactérie, le mycoplasme, qui se développe dans les poumons. Cette maladie n’est pas curable, mais ses symptômes peuvent être atténués grâce à des antibiotiques et des anti-inflammatoires. Les premiers symptômes sont des écoulements nasaux et/ou des éternuements, ainsi qu’une augmentation du rythme respiratoire.
La fausse route : Si votre rat se met à baver, s’il semble chercher à vomir (mouvements de l’abdomen) et/ou s’il régurgite des morceaux de nourriture, votre rat a sans doute fait une fausse route. Ne tardez pas avant de consulter un vétérinaire, même si le rat retrouve une respiration normale. Si, passées les premières minutes, il continue à baver, à faire des mouvements de régurgitation et/ou si ses muqueuses buccales bleuissent, votre rat fait une détresse respiratoire. Il faut le conduire de toute urgence chez un vétérinaire qui le placera probablement sous oxygène.
Le syndrome vestibulaire : Si la tête de votre rat se met à pencher, il est urgent de consulter un vétérinaire. En effet, le syndrome vestibulaire peut être le signe d’une otite, d’un AVC ou d’un autre problème neurologique et nécessite une prise en charge rapide.
Les pathologies digestives : Si votre rat a la diarrhée, retirez tous les aliments frais et donnez lui de la blédine additionnée d’une pointe de couteau de poudre d’argile verte et hydratez-le en attendant de pouvoir consulter. Si au contraire votre rat ne produit plus de selles depuis un temps anormal, hydratez-le en attendant un rendez-vous chez le vétérinaire.
Les pathologies dermatologiques : Si votre rat présente des zones dépilées, irritées, des croûtes ou encore des boutons, il est nécessaire de consulter un vétérinaire afin de déterminer la cause des lésions et de l’éradiquer. Il peut s’agir de la gale, de la teigne, d’un excès de sébum, …
Les parasites internes : Si vous remarquez des vers dans les selles de votre rat, gardez un échantillon pour le montrer à votre vétérinaire qui prescrira le vermifuge adapté à votre rat.
La SDA (sialodacryoadénite) : Il s’agit d’un virus qui n’est pas mortel en lui-même, mais qui fragilise les animaux contaminés, les rendant particulièrement sensibles à la contamination bactérienne ou virale. Ces pathologies secondaires peuvent elles se révéler mortelles du fait de la grande fragilité dans laquelle se trouvent les rats contaminés par la SDA. Une quarantaine stricte est absolument nécessaire, la SDA étant très contagieuse et pouvant être transmise par contact direct, par voie aérienne, ou encore par voie indirecte puisqu’elle résiste 3 heures à l’air libre (pensez donc à attendre 3 heures avant de rentrer chez vous quand vous allez dans une animalerie). Les symptômes sont très variables d’un rat à l’autre.
L’abcès : Il s’agit d’une accumulation locale de pus. Un abcès peut se former suite à une blessure, une plaie suite à une opération, à un problème dentaire, … Si une boule apparaît sous la peau de votre rat, consultez un vétérinaire.
Les tumeurs : Les rats sont sujets aux tumeurs : plus de 60% des femelles entières et 50% des mâles en développeront. La stérilisation (par ovario-hysterectomie) et la castration précoces (avant 4 mois) font chuter les risques de tumeur (de 60% chez les femelles). Pensez à palper intégralement votre rat régulièrement pour surveiller l’apparition de masses et pouvoir consulter le plus rapidement possible.