Fiche NAC : Le lapin

Le lapin a été domestiqué à partir du XVème siècle, d’abord en tant qu’animal de consommation. De nombreuses races existent et ont été stabilisées au XIXème et XXème siècle.

Longévité : 

Le lapin a une espérance de vie de 8 à 10 ans en moyenne

Longueur du corps : 

Très variable en fonction de la race

Poids :

Très variable en fonction de la race

Alimentation :

Herbivore strict

Caractéristiques Physiques

Taille et poidsil existe une grande variété de races de lapins domestiques de poids et de taille très diverses. De 1 kg pour certains lapins nains à près de 10 kg pour les plus grandes races, vous avez le choix !

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le lapin n’est pas un rongeur, c’est un lagomorphe. Il possède une paire d’incisives qui se cache derrière les incisives supérieures, que les rongeurs ne possèdent pas.

Sa tête, posée sur un cou très court est surmontée de longues oreilles ovales, portées droites ou tombantes selon les races. Elles sont tellement fines que l’on peut distinguer facilement tous les vaisseaux sanguins. Elles lui servent de régulateur de chaleur.

Ses deux grands yeux ronds, placés de chaque côté de la tête pour lui offrir une vision à presque 360° ne lui permettent malheureusement pas de bien évaluer la distance et la profondeur.

Il a des joues très musclées et bien remplies. Son front est plutôt busqué et se prolonge d’un museau rond au nez très mobile. Ses narines dessinent un Y qui sépare la lèvre supérieure en deux.

Le lapin possède 28 dents. Il a 6 incisives, 10 prémolaires et 12 molaires. Ses dents poussent en continue et ont besoin d’être en permanence en contact d’aliments pouvant les limer (le foin remplit parfaitement ce rôle et est très important pour le lapin).

Son corps est trapu et voûté, il se termine par une petite queue de quelques centimètres. Cette queue prendra une position différente selon ce que ressent le lapin, certains individus remuent leur pompon comme le ferait un chien avec sa queue, notamment lorsqu’ils sont d’humeur joyeux ou joueuse.

Les poils du lapin recouvrent la totalité de son corps, du nez jusqu’au pompon, ils peuvent être courts ou longs (angora) ainsi que « rex ».

Son pelage naturel est celui du lapin de garenne, une couleur fauve brun mais maintenant avec les différentes variétés qu’il existe il peut être unicolore, bicolore ou tricolore. L’albinisme se retrouve également chez les lapins.

Le lapin se déplace principalement en sautant mais peut, dans certaines situations, se déplacer en marchant une patte après l’autre. C’est le cas notamment lorsque le lapin cherche à se faire discret ou qu’il passe sous un endroit étroit (tunnel, dessous de canapé, etc.).

Les membres antérieurs (plus courts que les postérieurs) sont pourvus en leur extrémité de 4 doigts de taille normale et d’un ergot. Il s’en sert afin de faire sa toilette. Elles peuvent également servir à « boxer » un adversaire.

Ses pattes arrières sont très musclées et lui offrent une excellente détente. Grâce à elles il peut notamment se tenir debout afin d’observer son environnement. Les pieds sont pourvus de 5 doigts, sans ergot. Ils sont très longs et l’on peut noter la présence d’un talon.

Le dessous de ses pattes est recouvert de poils plus épais, comme de la feutrine.

 

Savoir distinguer les sexes :

Les lapins sont matures sexuellement dès 3 mois selon leur gabarit. Avant cela il est difficile de distinguer leur sexe, en particulier en dessous de l’âge de 1 mois.

Pour distinguer le sexe de votre lapin il faut exercer une légère pression sur sa zone génitale. Le sexe de la femelle ressemble à une fente alors que sous la pression, on pourra distinguer le pénis du mâle.

Espérance de vie : Le lapin a une espérance de vie de 8 à 10 ans en moyenne en captivité mais il n’est plus rare de nos jours de voir des lapins dépasser les 12, voire même 14 ans.

Vie sociale avec ses congénères :

Le lapin est un animal grégaire qui a besoin de la compagnie d’un autre lapin. Il s’agit d’un animal territorial avec un fonctionnement hiérarchique fort. Il n’est d’ailleurs pas rare que vous soyez vous aussi intégré à cette hiérarchie sans même vous en rendre compte.

La cohabitation la plus classique et qui a le plus de chances de fonctionner est un couple mâle castré/femelle stérilisée. Les autres cohabitations sont moins évidentes à réussir. Pour réussir une cohabitation (après une période de quarantaine sanitaire), il faut faire les présentations en terrain neutre en laissant d’abord les lapins séparés par une grille. En les caressant alternativement, on les marque de leurs odeurs ce qui va aider à les habituer l’un à l’autre. Quand les lapins montrent moins d’agressivité derrière les barreaux, on peut envisager d’enlever la séparation et laisser s’établir la hiérarchie en veillant à ce qu’ils ne se blessent pas. Cela peut demander plus ou moins de temps, il faut savoir être patient !

Une fois la cohabitation établie dans les règles de l’art, les lapins forment souvent des couples inséparables, qui passent leur temps collés l’un à l’autre, à se toiletter, à explorer, jouer ensemble.Les trios et groupes plus importants peuvent exister mais la cohabitation est d’autant plus délicate à réussir.

Entre eux le marquage du territoire est un des principaux moyens de communication. On retrouve des phéromones dans l’urine et les crottes. Elles permettent l’identification du groupe mais aussi l’identification individuelle dans le groupe.

Le lapin marque son territoire aussi en se frottant contre tous les objets de la maison. En effet son menton contient une glande qui laisse une trace de son passage. Elle ne laisse pas d’odeur pour l’homme et ne se voit pas.

Le lapin communique aussi par signes visuels. Il existe des postures de domination, de soumission et d’agressivité.

Le lapin est pour ainsi dire muet. Il pousse des cris seulement quand il a peur ou qu’il a mal et des grognements sourds et naseaux quand il est en colère.

Le lapin parfois tape aussi violemment des pattes arrières. A l’état sauvage, cela sert à alerter ses congénères d’un danger, cela peut aussi être le cas en captivité mais cela peut aussi exprimer un fort mécontentement ou un état de stress.

Habitat:

L’espace de vie principal : Le lapin est un animal qui a besoin de se défouler entre ses moments de sieste. Vous pouvez opter pour la liberté totale (dans un espace totalement sécurisé bien sûr) ou pour la vie en enclos (de 80 cm de haut au minimum) additionnée à plusieurs heures de liberté par jour. L’espace de vie principal du lapin doit offrir un point d’eau, un râtelier à foin, un bac à litière ainsi qu’une cachette.

 

L’espace de sortie : que vous optiez pour la liberté totale ou pour l’enclos, l’espace dans lequel votre lapin se dégourdira les pattes doit être sécurisé : fils électriques gainés, plantes et objets de valeur inaccessibles…

Il faudra également lui offrir des cachettes (cartons, maisons en bois…), des jouets (tunnels, balles à grelot en bois, rouleau vides de papier toilette remplis de foin, ponts..) ainsi que différents sols (tapis en coton, tapis en jonc de mer…).

La litière à privilégier :

Instinctivement, le lapin est propre. Il lui faudra peut-être un peu d’éducation dans les premiers temps, mais il apprendra très rapidement à faire ses besoins dans une caisse à litière. Les litières adaptées aux lapins sont la litière végétale et le chanvre. Les pellets offrent une excellente absorption de l’urine et retient les odeurs, additionnée d’une fine couche de chanvre pour le confort des pattes elle constitue une litière parfaite !

Si vous rencontrez des problèmes de propreté avec votre lapin sachez que la stérilisation peut grandement améliorer la situation.

Les litières minérales et les copeaux sont dangereux. Les premières parce qu’elles peuvent provoquer une occlusion en cas d’ingestion et les seconds car les phénols qu’ils libèrent en présence d’urine sont extrêmement nocifs pour les voies respiratoires des animaux.

Une alimentation adaptée

Le lapin est un herbivore strict. Le foin constitue donc la base de son alimentation et il doit en disposer à volonté. Ce n’est toutefois pas une litière.

Il doit, bien entendu, avoir de l’eau propre à disposition. Choisissez une gamelle (lourde pour la stabilité) plutôt qu’un biberon qui oblige le lapin à prendre une position non physiologique et qui peut devenir douloureuse avec l’âge. Si l’eau du robinet est très calcaire chez vous, optez pour de l’eau de source pauvre en calcium (moins de 15mg/l).

Le foin :

Il doit être de bonne qualité et dégager une odeur agréable. N’hésitez pas à tester plusieurs marques si votre lapin ne mange pas la première que vous lui proposez. Le foin est essentiel au bon fonctionnement de son transit et à l’usure de ses dents. Un lapin doit manger l’équivalent de son volume en foin par 24h. S’il ne consomme pas assez de foin, il risque de développer une malocclusion et de souffrir de ralentissement du transit.

La verdure :

Pour éviter toute carence, le lapin doit manger au moins quatre légumes différents par jour et la ration quotidienne de légumes doit atteindre 8% du poids du lapin (10% s’il a une alimentation 100% naturelle). Il s’agit bien de légumes et pas d’épluchures !

La ration journalière peut être donnée en deux repas pour respecter au mieux le rythme du lapin.

Idéalement un repas devrait se constituer de 3 légumes de type feuillage au minimum et éventuellement d’une légume racine.

Les légumes feuilles comestibles pour le lapin incluent quasiment toutes les salades (sauf la laitue), endive, céleri branche, fenouil, herbes aromatiques (sauf laurier et sauge), fanes de carottes, de navets, de radis (en petites quantités pour ces deux dernières). Les légumes racines (betterave, panais, carotte, rutabaga, céleri rave, navet) et les choux doivent être donnés en petites quantités. Pensez à laver soigneusement les légumes et à les laisser à température ambiante quelques temps avant de les donner à votre lapin.

Certains légumes sont toxiques pour le lapin et ne doivent donc pas être donnés. Une liste est disponible sur le site Marguerite & Cie.

 

Les granulés extrudés :

Ils ne sont qu’un complément non obligatoire à l’alimentation naturelle (foin et légumes). Ils ne doivent pas être donnés seuls et la ration quotidienne ne doit pas excéder 2% du poids du lapin (soit 20g par kilo). Choisissez des granulés extrudés de qualité (une liste est disponible sur le site Marguerite & Cie).

L’introduction de tout nouvel aliment doit être faite progressivement afin de ne pas provoquer de diarrhée.

Les mélanges de graines sont à proscrire. Le lapin est herbivore strict et une alimentation inadaptée peut causer de graves dommages (malocclusion, abcès dentaire, diarrhée, obésité…)

 

Aliments interdits : Il ne faut pas donner de pain et tous ses dérivés (même dur et en très petite quantité) aux lapins. Contrairement à ce que l’on entend souvent, il n’use pas les dents et il n’a aucun intérêt dans l’alimentation du lapin. Il peut même être à l’origine de graves soucis digestifs.

Les friandises à base de céréales grasses et sucrées sont néfastes pour les lapins.

Le chocolat est toxique pour les lapins comme pour tous les animaux.

Problèmes de santé fréquents

Le lapin ne peut pas vomir, il ne doit donc pas être mis à jeun avant une opération.

Le lapin produit lui-même une excellente source de nutriments : les cæcotrophes. Ce sont des excréments différents des crottes que l’on voit en temps normal, ils se présentent en grappes luisantes et humides. Lorsque le lapin ne consomme pas tous les cæcotrophes qu’il produit, c’est souvent le signe d’une alimentation trop riche. Réduire la quantité de granulés ou de légumes racines peut enrayer le phénomène. Si le souci persiste, n’attendez pas pour consulter un vétérinaire.

Les principales pathologies :

La pododermatite : Il s’agit d’une inflammation du dessous des pattes (arrières le plus fréquemment, mais les pattes avants peuvent également être touchées) très fréquente. La pododermatite peut être liée à un surpoids, une litière trop humide, un sol irritant, une mauvaise position des pattes… Des zones (généralement les talons) sont nues et rouges, voire sanguinolentes. Il est nécessaire de déterminer la cause de l’inflammation, d’y remédier, mais également de consulter un vétérinaire pour qu’il mette un traitement en place. Sans cela, elle peut dégénérer en infection et conduire à l’amputation si l’infection touche les tendons et l’os.

La myxomatose, le VHD1 et le VHD2 : Il existe à l’heure actuelle 3 maladies virales qui sont mortelles pour le lapin et pour lesquelles il n’y a aucun traitement. Il s’agit de la myxomatose, de la maladie hémorragique virale (VHD). Depuis peu une nouvelle souche du VHD est apparu, VHD2 ou variant VHD.

Les deux souches de VHD entraînent la mort (brutale et très douloureuse) du lapin avant même l’apparition des premiers symptômes.

Ces 3 maladies sont très contagieuses, et l’ensemble des lapins est susceptible de les contracter, même ceux vivant exclusivement en intérieur. Elles peuvent se transmettre par contact direct avec un lapin infecté mais également par le biais des légumes, du foin, des moustiques ou encore via vos semelles de chaussures.

Ces pourquoi nous conseillons vivement la vaccination contre ces trois pathologies.

Le ralentissement du transit : Un lapin qui ne mange pas ou qui ne fait pas de crottes pendant plusieurs heures fait un ralentissement du transit. L’arrêt du transit est fatal au lapin, il faut donc réagir très rapidement en allant consulter un vétérinaire. En attendant, réchauffez le lapin s’il vous parait en hypothermie, gavez-le avec une poudre de gavage ou avec une bouillie de granulés et hydratez-le. Pour éviter les risques de ralentissement, pensez à brosser régulièrement votre lapin, en particulier en période de mue.

La diarrhée : La diarrhée est tout aussi dangereuse que le ralentissement du transit. En attendant un rendez-vous chez le vétérinaire, laissez-votre lapin au foin et hydratez-le.

Le coryza : Si votre lapin éternue ou qu’il a le nez qui coule, il peut avoir coryza. Une consultation vétérinaire est nécessaire pour déterminer la cause (allergie, problème dentaire…) et mettre en place un traitement. Plus les symptômes sont pris tard, plus le coryza sera difficile à soigner alors ne traînez pas. Soyez attentif à ne jamais laisser votre lapin dans un courant d’air, ils y sont assez sensibles.

 

 

La malocclusion dentaire : Il s’agit d’une pousse anarchique de certaines dents (incisives ou molaires), entraînant des lésions buccales et conduisant parfois à la formation d’abcès autour de la mâchoire. Si votre lapin bave, qu’il mâchonne dans le vide, qu’il a du mal à manger, il est probable qu’il souffre d’une malocclusion. Consultez très rapidement votre vétérinaire. Certaines malocclusions peuvent être corrigées de manière durable, mais le plus souvent, une coupe et/ou un limage régulier des dents concernées sont nécessaires.

Le syndrome vestibulaire : Si votre lapin penche la tête d’un côté, s’il présente un nystagmus (mouvement saccadé de l’oeil), s’il se déplace en tournant en rond ou s’il a des pertes d’équilibre, il souffre d’un syndrome vestibulaire. Celui-ci peut être le signe de différentes pathologies (otite, AVC, encéphalitozoonose, méningite) qui nécessitent toutes une prise en charge vétérinaire en urgence, n’attendez pas pour consulter.

L’otite : Si votre lapin secoue la tête ou se gratte une oreille plus fréquemment qu’à l’habitude, si l’une de ses oreilles prend une position inhabituelle ou encore si une odeur étrange s’en dégage, il est probable que votre lapin ait une otite. Consultez rapidement un vétérinaire pour qu’un traitement soit mis en place.

Les pathologies touchant le système urinaire : Le lapin élimine difficilement le calcium contenu dans les aliments et l’eau. S’il est ingéré en trop grande quantité, le calcium cristallise dans la vessie, formant de la boue urinaire voire des calculs. Si votre lapin prend une position inhabituelle lorsqu’il urine, s’il urine plus fréquemment que d’habitude, s’il y a du sang dans ses urines, il a un trouble du système urinaire et il faut consulter rapidement un vétérinaire. En attendant, hydratez-le.

Les vers : Il est nécessaire de vermifuger son lapin lorsqu’il mange beaucoup de verdure fraîche, lorsqu’il a accès à l’extérieur ou encore lorsqu’il partage son espace avec d’autres animaux qui ont accès à l’extérieur. Différents vermifuges existent pour traiter les différents vers, discutez-en avec votre vétérinaire.

La gale des oreilles : Elle est causée par un acarien qui colonise le conduit auriculaire. L’intérieur des oreilles est progressivement recouvert de croûtes formées par du cérumen, des acariens et des desquamations. Consultez votre vétérinaire pour établir un traitement.

Les signes d’alerte : prostration, comportement inhabituel, apathie, bave, perte d’appétit, position inhabituelle pour uriner, absence de crottes, éternuements, écoulements du nez ou des yeux, tête qui penche… tous ces signes peuvent être causés par une pathologie pouvant être très grave, n’attendez pas avant de consulter.

Le lapin ne montre sa douleur que lorsqu’elle devient insupportable, il faut donc réagir très rapidement quand on suspecte un problème.

Bon à savoir :

La stérilisation (par ovario-hysterectomie) de la lapine est réalisée à titre préventif. En effet, 80% des lapines de plus de 5 ans développent des tumeurs utérines et/ou mammaires. De plus, la stérilisation apaise les lapines territoriales.

La castration peut résoudre une tendance à marquer le territoire et calmer les ardeurs d’un lapin un peu pressant.

Ce qu’il faut savoir avant d’adopter

Relations avec l’homme :

Le lapin est plutôt actif le matin et en fin d’après-midi. Pendant ces périodes il explore son territoire.

Le lapin a un caractère très proche de celui du chat. Il est indépendant et ne reste pas de longues heures sur les genoux. Il déteste généralement être porté du fait de son statut de proie mais peut venir de lui-même chercher des caresses, il répond à son nom et comprend des ordres tels que « non » … lorsqu’il le souhaite !

Il arrive que les lapins soient agressifs lorsqu’il s’agit de leur territoire. Cela arrive fréquemment lorsqu’un lapin est contraint de vivre en cage. Cette agressivité sera montrée par une espèce de boxe avec les pattes avant, suivi d’un grognement et éventuellement d’une morsure.

Le lapin est déconseillé comme animal de compagnie pour un jeune enfant car c’est un animal très impulsif, territorial, indépendant et à l’ossature fragile, il arrive qu’il saute des bras, ce qui peut entraîner de graves conséquences. Un lapin n’est pas une peluche et a besoin d’un environnement riche et stimulant, faute de quoi il peut exprimer une souffrance physique ou psychologique. Ceci est très souvent le cas des lapins forcés à vivre en cage, qui ne peuvent pas s’exprimer.

Cependant lorsque ses besoins de liberté et de stimulation sont respectés le lapin s’avère être un formidable compagnon de vie. Il n’est pas rare qu’ils viennent partager un moment avec vous sur le canapé, qu’ils vous suivent dans la cuisine en faisant un arrêt à la porte du frigo, ou encore qu’ils s’endorment avec vous, au pied de votre lit.

 

Budget :

L’installation de base du lapin n’est pas très onéreuse. Un bac à litière pour chat, des gamelles et quelques accessoires de récupération (maison en carton par exemple) peuvent suffire à un lapin qui vie en liberté. Un enclos de bonne taille vous coutera entre 50 et 100 euros.

Le budget alimentaire mensuel est important : il faut compter une cinquantaine d’euros de foin et de verdure pour un lapin. Néanmoins ce budget peut être revu à la baisse si vous pouvez faire pousser de la verdure.

Il faut également prévoir une cagnotte conséquente pour les frais vétérinaires, le lapin étant un animal fragile.